Mise en ligne le 13-04-2021
22 mars 2021
L'ancrage régional de l'abbaye de Salival au XVIIIe s. (J.-P. AUBE)
L'ANCRAGE REGIONAL de l'ABBAYE de SALIVAL au XVIIIe s.
Mise en ligne le 13-04-2021
20 mars 2021
Hommage à André HENROT (1925-2020)
Hommage à André HENROT (1925-2020)
Messe en mémoire d’André Henrot
Église Sainte-Thérèse – 20 mars 2021
Il y a un an aujourd’hui, le décès d’André Henrot nous plongeait tous dans la tristesse. Vous bien sûr, ses quatre enfants, ses onze petits-enfants, ses trois arrière-petits-enfants, vous ses amis de tous horizons, mais aussi nous, ses confrères de l’Académie nationale de Metz, au nom de qui j’ai souhaité rendre un bref hommage à celui qui, depuis 1997, était des nôtres et en était devenu l’un des piliers, notamment comme trésorier entre 2006 et 2018, mais bien au-delà de cette fonction qui lui allait si bien et pour laquelle il semblait avoir été fait. Au début des années 2010, il avait été en même temps trésorier de la Conférence Nationale des Académies, lorsque Metz, avec Jeanne-Marie Demarolle, en avait assuré la présidence.
Cette tristesse était d’autant plus vive que, en raison des difficiles circonstances sanitaires et du confinement qui nous fut imposé par la force des choses, André ne put, comme de nombreux défunts de ces mois de pandémie, réunir autour de lui toutes celles et ceux qui auraient souhaité lui dire un dernier adieu chrétien.
Cet adieu et cet hommage, sa famille a voulu qu’ils aient lieu aujourd’hui, dans cette église qui était aussi la sienne, à laquelle il était plus qu’attaché et qu’il a contribué à faire vivre. L’Académie a souhaité y être présente. Comme le veut notre tradition, les prochains Mémoires de notre compagnie, qui seront publiés ce printemps, intégreront, sous la plume de son ami et notre confrère Robert Féry, un éloge que, toujours en raison des circonstances, celui-ci n’aura pas pu présenter oralement au cours de l’une de nos séances mensuelles.
Mon propos ce matin n’est évidemment pas de retracer la belle carrière professionnelle d’André Henrot, que beaucoup d’entre vous connaissent, mais de nous souvenir et de rendre hommage à l’académicien. C’est en 1997 qu’il a été admis au sein de notre compagnie comme membre correspondant. En 2003, il présente une première communication liée à sa spécialisation fiscale, en s’interrogeant sur une question qui est toujours d’actualité : « Pourquoi la fiscalité française est-elle si compliquée ? ». Deux ans plus tard, il présente ses réflexions sur le thème « Valeurs boursières, valeurs comptables », et en 2010 s’interroge et nous interpelle sur « La philosophie de l’impôt ».
À travers ces contributions, toujours passionnantes malgré leur caractère pointu, André savait révéler de manière simple et audible ce qui peut nous sembler aride et très complexe si l’on s’en tient aux textes législatifs et administratifs, toujours rébarbatifs. Peut-être appliquait-il, de manière naturelle, cette célèbre évidence de Nicolas Boileau dans l’Art poétique : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ». Ne disait-il pas, concluant sa communication sur la fiscalité : « Il faut éviter le perfectionnisme vers lequel tendent trop souvent les rédacteurs des textes fiscaux. Mieux vaut un texte simple qu'un texte si complexe qu'il en devient inapplicable. »
Au-delà du spécialiste de ces questions financières, au-delà de l’excellent trésorier qu’il a été durant douze ans, André Henrot était l’ami de tous, et s’intéressait à tout. Il était non seulement assidu à toutes nos séances, auxquelles il se rendait souvent à pied, malgré, au cours des dernières années, ses difficultés à se déplacer, mais il participait aussi aux travaux de la commission urbanisme et patrimoine. Il intervenait régulièrement dans les débats, et il était d’une parfaite écoute. Il se faisait aussi un plaisir à participer, dans la mesure de son possible, aux sorties et voyages de l’Académie.
Le souvenir que gardent de lui ses confrères, c’est aussi, et peut-être surtout, une grande bienveillance, tout à fait dans notre esprit confraternel. Il était un homme courtois et discret, avec qui il était toujours agréable de bavarder de choses et d’autres. Il aimait, chacun s’en souvient, s’asseoir dans le bureau de notre secrétaire, et de sa voix si particulière distiller un conseil, donner un avis, rappeler une anecdote. Celles et ceux qui l’ont connu bien avant moi pourraient en dire davantage, mais j’ai fréquenté André Henrot suffisamment longtemps pour l’apprécier et vous dire que depuis un an nous le regrettons au plus haut point.
André avait une vraie élégance, et une forme noble de ce que j’appellerai « vieille France ». André incarnait une certaine image de l’Académie, et celle-ci se reconnaissait dans sa personne, dont je dirai qu’il était, à tous les sens du terme, « une belle personne ».
Tout cela faisait qu’il était un homme profondément attachant, un « grand monsieur », qui restera dans la mémoire de l’Académie, et que nous saluons ici une dernière fois.
Pierre Brasme
Président de l'Académie nationale de Metz
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Le traitement de la grippe 1918-1919 (Pierre LABRUDE)
LE TRAITEMENT DE LA GRIPPE 1918-1919
Le traitement de la grippe en 1918-1919 :
essayer de s'y retrouver entre fait nouveau plus ou moins exact, science, empirisme,
voire charlatanisme, difficultés d'approvisionnement et pénurie.
Peut-on esquisser des comparaisons avec la situation actuelle ?
Pierre LABRUDE
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